Parfois on ne peut pas savoir si on est atteint ou pas d’une mycose vaginale et on pense même que c’est plutôt une maladie sexuellement transmissible qui nous a eus.
Cependant, bien que la mycose vaginale se confond parfaitement aux MST, ce n’est pas une.
Les symptômes se manifestent habituellement au niveau de la vulve et du vagin. Afin de mieux vous aider à connaître votre état de santé, voici comme la mycose vaginale se présente.
L’inconfort vulvo-vaginal
Quand vous ne savez pas encore si vous souffrez d’une mycose vaginale ou non et que vous avez un léger inconfort au niveau de la vulve et du vagin, il ne faut pas vous précipiter.
Tant que cette gêne ne connait pas d’évolution, vous pouvez être sûre que ce n’est qu’une simple irritation.
Il se peut également que votre flore vaginale se soit bien défendue pour repousser la mycose.
En effet, quand cette maladie s’installe totalement dans vos parties intimes c’est que cette gêne devient de plus en plus intense et persiste même.
Les démangeaisons
Quand vous sentez que vous avez toujours le besoin de vous gratter la vulve, sachez que vous êtes peut-être victime d’une mycose vaginale.
Vous ne pouvez pas vous retenir et n’arrêtez pas de gratter alors que vous savez que c’est totalement gênant et embarrassant. Les démangeaisons appelées également prurits par les médecins sont des signes qui vous montrent qu’il s’agit bien d’une mycose vaginale. Si votre partie intime ne vous démange donc pas, il y a très peu de risque.
Les brûlures
Quand les démangeaisons persistent, elles causent des brûlures au niveau du vagin. La majorité des femmes ne les supportent pas. Ces brûlures peuvent être très douloureuses. Elles sont parfois dues au trouble de la miction qui cause une difficulté à uriner.
Soit les gouttes arrivent très en retard, soit cela présente un jet très faible. Quand il y a également une activité sexuelle, c’est tout à fait pareil. La douleur persiste. Elle se ressent quand vous mettez votre sous-vêtement, votre string ou vos protections hygiéniques.
Les rougeurs
Quand la vulve s’enflamme, elle devient de plus en plus rouge avec un aspect luisant et vernissé. En temps normal, elle est plutôt rose.
Les pertes blanches
Les pertes blanches ne peuvent pas seulement être un signe de maladie sexuellement transmissible.
En effet quand vous êtes atteinte d’une mycose vaginale, vous avez de pertes très abondantes comme du lait caillé. Ces dernières ont une odeur très forte et acide.
Les fissures et gonflements
Les fissures sont dues aux démangeaisons et aux douleurs intenses que ressent le malade. Quand vous êtes atteinte, votre vulve gonfle davantage tout comme votre vagin.
Les langages ou termes médicaux
Ces symptômes se traduisent surtout par la vulvite qui désigne l’inflammation de la vulve, la vaginite qui désigne l’inflammation du vagin, la vulvo-vaginite qui désigne l’inflammation à la fois de la vulve et du vagin, l’érythémateuse qui désigne les rougeurs, l’oedémateuse qui désigne les gonflements au niveau de la vulve et du vagin également, la prurigineuse qui désigne la démangeaison.
Les signes d’une mycose vaginale ne sont pas si faciles à détecter, car ils sont souvent les symptômes d’une autre maladie.
Si la femme se plaint alors de constater quatre signes sur cinq, il faut encore l’avis du médecin pour savoir si c’est vraiment une mycose vaginale ou non. Ce dernier lui fait faire des tests et des analyses avant tout pour connaître l’acidité de son vagin, pour faire un diagnostic…