Les fuites urinaires ne sont pas très courantes chez les femmes. Seulement une femme sur quatre est atteinte. Elle peut surgir à n’importe quelle adulte, jeune fille, enfant de tout âge et à n’importe quel moment.
Fonctionnement du système urinaire
La vessie contient les substances inutiles que les reins trouvent dans la circulation sanguine et les lui envoie. C’est une poche musculaire qui peut contenir jusqu’à 500 ml d’eau ou de liquide. La vessie n’attend pourtant pas d’être pleine avant d’envoyer un signe au cerveau.
En effet, quand elle n’est qu’à demi pleine, elle envoie un signal au cerveau, qu’il est temps de jeter quelques gouttes. L’urine passe alors dans l’urètre. Ce dernier est maintenu par deux muscles appelés sphincter. Le premier muscle qui se trouve à l’intérieur s’ouvre quand il est question d’uriner tandis que le second est resté fermé pour que la miction puisse être contrôlée.
Quant aux muscles qui se trouvent au plancher pelvien, leurs rôles c’est d’assurer le bon fonctionnement des sphincters et du reste. Si ce processus est troublé ou dérangé par une anomalie, il y a une fuite et la plupart des hommes et des femmes connaissent au moins ça une fois dans leur vie.
Les causes des fuites urinaires
Généralement, ces fuites proviennent de la faiblesse des muscles qui se retrouvent au plancher pelvien. Quand ces derniers sont faibles, ils n’arrivent plus à assurer leur rôle et n’arrivent plus à maintenir l’urètre fermé. Quand ils perdent alors leur capacité élastique, un geste brusque comme rire, tousser, éternuer, courir, soulever du poids… peut causer une fuite urinaire. Pour les femmes, les principales causes des fuites proviennent pendant la grossesse, à la ménopause ou pendant l’accouchement.
Pour les femmes enceintes ou qui viennent d’accoucher, ces étapes apportent un grand changement au niveau de votre organisme que ce dernier soit physique ou bien hormonal. Elles connaissent alors des fuites au début de leur grossesse jusqu’à leur accouchement. Ceci est dû à l’affaiblissement des muscles pelviens.
En effet, quand il y a trop de changements hormonaux, de la pression que la vessie exerce sur l’utérus et de l’énergie dépensée pendant l’accouchement, ces muscles deviennent de plus en plus faibles. La femme ne peut donc plus contrôler ces fuites urinaires.
Ces fuites peuvent très bien surgir des semaines voir des mois après votre accouchement ou bien pendant la grossesse, mais en faisant des exercices d’entraînement du périnée, vous pouvez éviter cela.
Pour les femmes ménopausées, c’est tout à fait pareil. Quand la ménopause surgit dans votre vie, votre organisme connait également beaucoup de changements hormonaux et physiques. D’habitude, ces changements se manifestent par la réduction des oestrogènes dans les muscles abdominaux. De ce fait, les muscles qui maintiennent la vessie fermée perdent leur efficacité.
Le surpoids peut également causer des fuites urinaires tout comme le diabète, la démence, une attaque. Dans ces cas-là, la vessie peut être hypoactive ou bien hyperactive. Les maladies comme le Parkinson, l’Alzheimer, la sclérose, la lésion cérébrale, le spina-bifida peuvent également favoriser les fuites. En effet, ces derniers empêchent le bon fonctionnement entre le cerveau et la vessie.
Sachez que les fuites urinaires peuvent également être causées par un effet secondaire du à un traitement en cours ou bien des infections urinaires qui rendent très sensible votre vessie.
Les traitements
Il n’y a aucun traitement médical contre l’incontinence. L’idéal serait de faire quelques exercices du périnée afin de rééduquer votre vessie ou bien la chirurgie si le premier traitement ne marche pas.